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Un blog de tous les jours pour vous aider à regarder ce que vous ne voyez peut-être plus !

Nathalie Bergeron La soeur de Marilyn Bergeron veut un site pour les personnes disparues

Voici un reportage sur Nathalie ma petite nièce qui habite aux États-Unis . Nathalie est la grande soeur de Marilyn et tout comme ses parents elle ne cessera jamais d' essayer de trouver des solutions et des moyens pour retrouver sa soeur ...

Il serait peut-être temps au Québec de prendre les disparitions plus au sérieux et innover pour faire avancer les choses .Nous n' avons aucune brigade spécialisée , aucune banque de données , tout est traité de la même façon avec les même effectifs au municipal au lieu du provincial à partir de la ville ou la disparition a eu lieu .

Exemple : Marilyn vivait à Montréal depuis trois ans , elle a peur et revient vivre chez ses parents , vingt-quatre heures après son arrivée elle disparaît . C' est la police de Québec qui s' occupe du dossier , ou est la logique dans tout ça ? C' est la police de Montréal qui aurait dû enquêter , ou provincial, c' est une adulte qui peut se déplacer à travers le Québec, le Canada, les pays . Une disparition ne peut pas être traitée à partir d' une ville , la personne peut se retrouver n' importe ou sauf dans la ville même de sa disparition . Des kidnappeurs ça se promènent . Il faut des gens formés qui ne s'occuperaient que des disparitions, ne dit-on pas que ce sont les premières 24 heures qui sont les plus importantes dans les cas de disparitions ? Alors pourquoi ne pas prendre les vrais moyens pour arriver à les retracer, une équipe efficace qui aussitôt l' alerte donnée réagirait efficacement sans attendre . Une brigade spécialisée doublée d' une banque de données ..Bravo Nathalie pour votre belle initiative toi et Laurent .

Déplorant l’absence d’une banque de données unique au Québec pour les personnes disparues ou les restes humains, Nathalie Bergeron, dont la sœur Marilyn est disparue depuis huit ans, veut créer un tel outil ici, afin d’augmenter les chances de la retrouver.

«Je m’engage à créer cette banque de données pour le Québec dans la prochaine année. Même si je suis occupée; je travaille, j’ai une famille et j’ai une sœur disparue. Apparemment la seule façon de l’obtenir», souligne Nathalie.

La sœur de Marilyn, qui demeure à Los Angeles, veut créer la version québécoise du système américain NamUS, un centre de dépôt et de ressources centralisé pour les personnes disparues et les enregistrements de restes humains non identifiés .

D’ailleurs, Marilyn y a désormais sa fiche ouverte au public depuis mercredi dernier, le jour de son 8e anniversaire de disparition. C’est la première Canadienne qui s’y retrouve. Un soulagement pour la famille, puisque le système est consulté par les médecins légistes, les coroners, les autorités et le grand public. «Un policier vient de résoudre un cas 40 ans plus tard, souligne Nathalie. Si jamais le corps de Marilyn est retrouvé (aux États-Unis), on le saura. Mais ce n’est pas le dénouement que l’on souhaite», ajoute-t-elle, rappelant que la famille a toujours espoir de retrouver la disparue bien en vie.

Le 3 octobre dernier, Nathalie a participé à l’événement Identify The Missing à Santa Ana, en Californie. «Ça permet aux membres des familles de personnes disparues de donner de l’information pertinente au dossier et de fournir un échantillon d’ADN, afin d’ajouter tous ces détails dans la base de données unique NamUS», explique-t-elle. Les parents de Marilyn ont également fourni leur ADN, récemment.

Nathalie Bergeron La soeur de Marilyn Bergeron veut un site pour les personnes disparues

La soeur de Marylin Bergeron, une jeune femme portée disparue depuis 8 ans, veut doter le Québec d'une banque de données unique à l'intention des personnes disparues.

Jointe à Los Angeles où elle demeure, Nathalie Bergeron ne cache pas sa déception face aux efforts faits pour retrouver les personnes disparues au Québec.

« On ne se le cachera pas, il faut être chanceux quand on a une personne disparue. Il faut que quelqu'un la voie, lance-t-elle. Et moi, je considère qu'on a de la chance quand on travaille fort. »

Marylin Bergeron a été vue pour la dernière fois le 17 février 2008, dans un café de Saint-Romuald. Depuis, la police de Québec mène l'enquête. La famille a interpellé le ministère de la Sécurité publique à plusieurs reprises pour qu'il regroupe les informations sur les personnes disparues au sein d'un même site, sans succès.

« Il y a eu plusieurs gouvernements, plusieurs réunions, plusieurs recommandations faites, mais aucune action concrète de posée », déplore-t-elle.

À l'heure actuelle, les informations sont éparpillées parmi les sites web des corps policiers impliqués. Au cours de la prochaine année, Nathalie Bergeron veut colliger les informations disponibles avec son mari, afin de les rendre accessibles à la population plus facilement.

« Moi, je ne suis pas une personne qui trouve des excuses. Je vais trouver des solutions », dit celle qui occupe un poste au sein d'une importante firme informatique.

Inspirée par les Américains

Nathalie Bergeron prend pour modèle la banque de données NamUs, lancée par le département américain de la Justice en 2007. On y retrouve une foule de renseignements sur la description physique des personnes disparues, mais aussi des preuves d'ADN et des empreintes digitales.

La base de données est consultée par le public, les corps policiers et les intervenants du système de justice, notamment.

Comme il n'est pas impossible que sa sœur se trouve aux États-Unis, Nathalie Bergeron a obtenu que son nom soit inscrit au registre NamUs.

« À ma connaissance, Marylin est la première Canadienne disparue au Canada qui est dans NamUs », affirme-t-elle.

Même 8 ans après la disparition de sa soeur, Nathalie Bergeron s'accroche encore à l'espoir de la retrouver vivante.

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