Fragments ( Partie 2 )

Je suis complètement trempée !

Il y a de cela quelques minutes j' étais dehors , j' arrosais les fleurs annuelles fraîchement achetées que j' ai pris plaisir à planter cet après-midi .Il est 20h15 environ !

Cet après-midi

Un après-midi demi-chaud et ce soleil qui n' en finissait plus de jouer à cache-cache.

" Vous savez que j' habite tout près du fleuve ( à peine une minute ) donc je vis les mouvements de cette marée capricieuse à ses heures ardentes léchant le bord de mer de ses vagues fraîches ramenant au fond de notre village le frisson de sa marée montante "

D' un seul coup une chaleur m' enveloppa la mer sans doute se retirait abandonnant l' espace au sable chaud .

Sur le bord de mer les galets changent, ce ne sont jamais les mêmes. Le mouvement des vagues les transportent ailleurs et ramène vers chez-nous ceux d' un autre lieu, d'une autre plage qu'un enfant a peut-être laissé tomber de son petit seau de joie .

Tout change jamais rien n' est pareil !

Je suis complètement trempée !

Dans la beauté d' un ciel de lumière j' arrose les fleurs nouvelles .Une pluie fine mouille mes cheveux , me mouille. Le regard fixé vers le soleil couchant je ne bouge plus . Le ciel explose entre la pluie et le soleil un paradoxe inexplicable .Des nuages ombragent mon sol là sur moi ils déversent leur eau je suis toute trempée.  Je reste là sans bouger arrosoir à la main fascinée par cette lumière persistante plus loin que la mer .

La nature n' est pas avare elle nous lance ses tableaux à toute heure du jour , de la nuit  . Elle nous enveloppe dans l' abandon de soi, dans la joie sans engagement  d' un regard nouveau .

Tout change, jamais rien n'est pareil.

Je suis toute trempée , la pluie tombe doucement , je prends des photos du fond de la vie . La lumière persiste dans un soleil couchant . La pluie et le soleil fusionne c' est beau bien trop beau !

Il pleuvait lorsque j' ai pris ces photos, les mystères de la nature

Plus tôt ce matin je déjeunais dehors sur la terrasse,

À travers les arbres les oiseaux chantaient, des colibris battaient l' air de leurs ailes petit moteur vrombissant ils sont en mouvement constants la fatigue ne semble pas les atteindre ,minuscules et magiques de petits elfes emplumés .....

Sotrelle les regarde, elle voudrait bien les attraper !

Bougris se prélasse ,

les colibris ne dérangent en aucun temps ce minou heureux qui préfère la contemplation à l' action inutile et vaine il le sait ;o)

Cabotine en beau mautadine,

S' est échouée sur mes pieds espérant que les deux larons du condo s' éloigneront lui permettant de descendre en bas des marches .

Tout change jamais rien n' est pareil !